31/12/2012

Bonne Année 2013


Meilleurs Vœux à tous pour cette nouvelle année 2013, où nous espérons vous voir toujours plus nombreux sur nos routes nationales favorites ! 



Premier rendez-vous de l'année : Retromobile, du 6 au 10 février.
Retrouvez toutes les manifestations sont dans l'Agenda.


24/12/2012

Guide La Belle Bleue ?


Plusieurs de nos amis et correspondants sur la Nationale 7 nous signalent des démarchages au sujet d'un guide La Belle Bleue à paraitre en 2013.

Sachez que nous n'avons strictement rien à voir avec la société éditrice, celle-ci s'étant contentée d'utiliser une de nos images (carte) prise sur le web sans autorisation. 

21/12/2012

Joyeux Noël !







15/11/2012

20 ans de Charge Utile !


Le 1er décembre 1992, un nouveau magazine faisait son apparition dans les kiosques.  Consacré aux camions, tracteurs, véhicules militaires,  mais aussi aux autocars, aux pompiers, aux engins de travaux public, bref, tous les utilitaires, Charge Utile devenait rapidement la référence en la matière... Thierry Dubois a rejoint l'équipe en 1995 avec un dessin mensuel, et une double page l'été. 
Dans ce numéro spécial 20 ans, vous retrouverez toute l'équipe des rédacteurs du journal, et un super poster réalisé par Thierry Dubois pour l'occasion : « La Nationale 7, c'est peut-être la route des vacances l'été... Mais le reste du temps, c'était la route des pinardiers et des primeurs qui ravitaillaient la capitale ! »
Le Relais Routier du Far West, sur la Nationale 7 à Donzère (Drome).
Un des relais les plus fréquentés dans les années 1950 et 60...
Ne manquez pas ce Charge Utile N°240 - Décembre 2012, en vente chez tous les marchands de journaux !


07/11/2012

Prendre la Nationale 7 Aujourd'hui - 1



« Bonjour, cet été, je souhaiterais descendre la Nationale 7, pouvez-vous m'indiquer un guide sur le sujet... » « J'ai un vieux rêve, de descendre la Route Bleue avec ma Traction, mais j'ai peur de tomber en panne... » 

Des courriers comme ça, nous en recevons beaucoup, et c'est tant mieux : vous êtes de plus en plus nombreux à souhaiter découvrir la Route Paris Côte d'Azur, que ce soit en moto, en voiture ancienne ou moderne, voire même en vélo...

Nous essayons de répondre à tous ces messages, dans la mesure du possible. Il n'existe pas de guide spécifique, d'autant que la situation évolue très vite, et il serait vite obsolète : il faudrait presque une nouvelle édition chaque année... Trois points importants sont à noter :

Descendre la Nationale 7 ne doit pas être un rêve, mais un projet !
Aller sur la planète Mars, voilà un beau rêve, mais descendre par la route de Paris à la Méditerranée reste quand même à la portée de la plupart...

Bien préparer son voyage.
Pour en profiter pleinement, c'est important : vous risquez de passer à côté de beaucoup de choses et d'être un peu déçus... Les zones commerciales aux abords des grandes villes n'ont rien de pittoresque, mais des portions détournées en pleine campagne peuvent cacher des trésors.

• Le Road-book complet de la Nationale 7 est maintenant en ligne.

Voici les quelques questions que vous nous posez souvent, et les conseils pour bien réussir sa balade.


- Quelle est la meilleure période pour voyager ?

- Quel itinéraire choisir ?

- Combien de temps faut-il prévoir pour le voyage ?

- Comment retrouver l'ancienne route ?

- Quel véhicule choisir ?

- Comment bien préparer sa voiture ancienne ?


06/11/2012

Prendre la Nationale 7 Aujourd'hui - 2 : Quand ?



Prendre la Nationale 7 aujourd'hui
Quelle est la meilleure période pour voyager ?

Quand on évoque la Nationale 7, on pense tout de suite à la «Route du Soleil». C'est donc en été, bien sûr, pour les vacances, qu'elle a laissé le plus de souvenirs... Mais bon, la Route Paris Côte d'Azur, elle vivait toute l'année, alimentée l'hiver par les camions qui livraient la région parisienne en fruits, primeurs et vins du Sud ou d'Algérie.

Juillet et Août
Vous retrouvez la route dans les mêmes conditions que les vacanciers à l'époque. Il y en a encore beaucoup, certaines villes (Lyon, Valence, Avignon, et toute la Côte) peuvent être très embouteillées. Il fait très chaud, surtout au Sud de Lyon : attention au refoidissement des autos anciennes, elles ont parfois quelques chaleurs ! Pour les photos, la lumière est très contrastée.

La Nationale 7 franchit le canal de Donzère-Mondragon (Vaucluse)

Juin et Septembre
Les mois idéaux pour faire le voyage. Beaucoup moins de trafic qu'en juillet-août. Les jours sont assez longs (surtout en juin), le soleil plus doux et la lumière plus agréable. Un vrai bonheur !

L'ancienne RN7 à la sortie de Loriol (Drome)

Octobre à Février
Changement d'ambiance, on se retrouve dans des conditions plus difficiles : les jours sont courts, le froid assez vif et la route plus dangereuse (attention au verglas). Elle a néanmoins beaucoup de charme, et vous n'êtes pas nombreux à la prendre... La chute des feuilles dévoile quelques vieilles publicités cachées. Attention pour les voitures anciennes en 6 volts : phares + essuie-glaces peuvent vite arriver à bout d'une dynamo ou d'une batterie. En cas de neige aussi : le sel n'a jamais fait bon ménage avec les vieilles carrosseries !
L'ancienne Nationale 6 devant le Château de La Rochepot (Côte d'Or)

Mars à Mai 
Le printemps sur la route. Même lorsqu'il fait froid, c'est un vrai plaisir de voir le nature renaitre tout au long du chemin. Peu de trafic, sauf pendant les grands week-ends, mais attention aux brouillards matinaux, parfois verglassants... Et aux inondations sur la RN6, le long de la Saône...

RN6 - La Saône en crue près de Mâcon (Saône & Loire)

Les autres questions, pour bien réussir son voyage :



05/11/2012

Prendre la Nationale 7 Aujourd'hui - 3 : Par où ?


Prendre la Nationale 7 aujourd'hui
Quel itinéraire choisir ?

La question peut paraitre idiote, mais si vous venez de temps en temps sur le site, vous avez compris qu'il existe plusieurs routes sympathiques pour descendre en vacances depuis Paris.

Tout dépend d'où vous partez, et où vous allez... Trois itinéraire pour commencer, un seul à l'arivée. Voici quelques éléments pratiques pour faire votre choix.

• La Route Nationale 7

C'est bien sûr la plus connue, la plus emblématique. Vous y retrouverez tous les clichés, peur peu que vous cherchiez un peu. elle peut parfois sembler longue dans la partie Nord.

Le pont de Loire à Nevers (Nièvre).
Paris - Nevers. La banlieue de Paris ressemble peu aux photos de vacances... n'hésitez pas, si vous partez loin, à prendre l'A6 jusqu'à Fontainebleau. Depuis l'ouverture de l'A77, le trafic s'écoule sans problème et la Nationale 7 est parfois déserte, après Montargis. A partir de Cosne sur Loire, il faut souvent jouer à cache-cache avec les anciennes portions et l'autoroute... Le "vieille" N7 a parfois complètement disparue, c'est le cas près de Pouilly sur Loire.
Notre conseil : vous serez peut être tenté d'éviter la traversée de Nevers, mais la perspective sur le pont mérite quand même le coup d'œil...

Nevers - Lyon. Pas de problème particulier. Vous pouvez éviter Moulins et Roanne, à moins d'y faire étape. Attention, entre ces deux villes, le trafic des poids-lourds est très important, et parfois pénible, surtout lorsqu'on veut trainer un peu.
Notre conseil : à Lyon, à moins de vouloir visiter la ville, nous vous proposons de ratrapper l'autoroute A6 par le Tunnel de Fourvière (c'est indiqué), de continuer sur l'A7 et de ne la quitter qu'à Vienne.

Lyon - Avignon. La Vallée du Rhône. Trafic local assez dense. Pas de soucis particulier. Vous pouvez éviter le centre de Valence en passant par les bords du Rhône, mais pas Montélimar : arrêt nougat obligatoire ! Orange est la dernière grande ville sans déviation. En été, c'est parfois très embouteillé.
Notre conseil : La zone péri-urbaine d'Avignon n'est pas très agréable, c'est une suite ininterrompue de zones commerciales. Si vous ne comptez pas vous y arrêter, vous pouvez prendre l'Autoroute A7 à Orange, direction Marseille, et la quitter à Avignon-sud (n°24), vous serez juste en face du Pont sur la Durance, sur lequel passe la N7.

La Nationale 7 à Orgon
(Bouches du Rhône).
Avignon-Fréjus. Dès la Durance franchie, vous trouverez de superbes alignements de platanes sur une quarantaine de kilomètres. Surtout n'évitez pas les petits villages déviés : Lambesc, Tourves, Pourcieux, Flassans, le Luc, etc. Même les jours de marché, c'est un vrai plaisir d'y passer. L'arrivée sur Fréjus n'est pas comode, la N7 (DN7) est parfois difficile à suivre. En cas d'hésitation, suivez la direction de Cannes par la route (panneaux verts).
Notre conseil : Si vous ne comptez pas vous arrêter à Aix-en Provence, vous pouvez éviter facilement la traversée de la ville. Après la station Total de Celony, la N7 s'engage dans une grande descente. Là, prenez l'autoroute et suivez la direction de Nice. Sortez à Aix Sud (n°31), c'est rapide et gratuit.

Fréjus - Menton. Ce n'est plus la route des vacances, mais la Côte d'Azur. La vieille N7 est presque impossible à suivre dans les villes, quand elle n'est pas en sens interdit. Pour passer l'Esterel, deux solutions : la Corniche d'Or, superbe, mais souvent encombrée en saison, et la route de l'intérieur, la vraie N7, un vrai régal et peu utilisée. A Cannes, prenez la Croisette, et suivez la direction d'Antibes, et à Nice, préférez la Promenade des Anglais. Le départ des Corniches n'est pas toujours facile à trouver, n'hésitez pas à demander votre chemin.
Notre conseil : Passez par la Grande Corniche. Il y a moins de trafic, et les points de vue sont superbes... Il est difficile de s'arrêter sur la Moyenne Corniche, à cause de la circulation.

Le Road-book complet de la Nationale 7 est maintenant en ligne.

• La Route Bleue

La Route Bleue empruntait la Nationale 7 sur la presque totalité de son tracé. Elle la quittait après Roanne pour éviter Lyon, et la rejoignait à Valence.

Le Col de  Grand Bois, ou de la République,
au dessus de St-Etienne (Loire).
Roanne - Valence . Pas de problème particulier, suivez la direction de St-Etienne à Roanne. La route est beaucoup plus jolie après St-Etienne, lorsqu'elle gravit le Col de la République dans le massif du Pilat. Vous pouvez traverser le Rhône à St-Vallier, à Tournon ou à Valence, ou continuer à descendre plus au Sud.
Notre conseil : A St-Etienne, pour éviter la traversée de la ville, prenez le périphérique (suivre d'abord St-Chamond, puis Firminy). Attention à ne pas louper la sortie (n°24), elle est petite et cachée dans une montée. Suivre ensuite Annonay-Valence.


• La Route Nationale 6 entre Paris et Lyon

C'est l'alternative historique, beaucoup plus utilisée en fait que la "vraie" Nationale 7. Son doublement par l'autoroute A6 dès les années 60 l'a un peu figée dans le temps : elle en garde beaucoup d'authenticité. Pour les gens qui viennent du Nord, vous pouvez la rejoindre à Auxerre.

Paris - Auxerre. comme pour la N7, n'hésitez pas, si vous partez loin, à prendre l'A6 jusqu'à Fontainebleau. Pas de difficulté particulière. Vous pouvez éviter la traversée de Sens (si vous ne visitez pas), mais ne manquez pas Villeneuve sur Yonne et Joigny, ça vaut le coup.
Notre conseil : En arrivant à Auxerre, à moins d'y faire arrêt, prenez la déviation, et sortez au Sud, direction Avallon.

Le château de la Rochepot (Côte d'Or)
Auxerre - Chalon. C'est la partie la plus authentique de toute la route Paris Côte d'Azur. Un véritable régal, en été ou en hiver, d'autant qu'il y a peu de trafic. N'hésitez pas à traverser les localités déviées.
Notre conseil : Quitter la N6 pour traverser La Rochepot par l'ancien tracé, et continuez vers St-Aubin toujours par l'ancienne N6 (D33). Très belle perspective sur le château en haut de la côte.

Chalon - Lyon . Une portion assez difficile et chargée. C'était déjà le cas dans les années 60, c'était même la portion la plus chargée de France. En arrivant sur Lyon, vous pouvez prendre l'A6 vers Lyon centre (A6, Tunnel de Fourvière). Ne suivez pas Valence-Marseille par l'A46, à moins de vouloir visiter le Musée de Rochetaillée (de là, il vous suffira de suivre la Saône pour revenir sur Lyon-centre).
Notre conseil : La déviation de Villefranche en Beaujolais est très mal foutue. Dans le sens Sud-Nord, prenez par le centre ville : l'ancienne N6 est à sens unique. En descendant vers le Sud, c'est un peu plus compliqué, mais faisable.

Les autres questions, pour bien réussir son voyage :








04/11/2012

Prendre la Nationale 7 Aujourd'hui - 4 : Combien de temps ?


Prendre la Nationale 7 aujourd'hui
Combien de temps faut-il prévoir pour le voyage ?

Descendre la Nationale 7, c'est déjà les vacances ! S'il s'agit juste d'économiser le péage, ce n'est pas le bon choix, vous allez souffrir. Mieux vaut prendre l'autoroute !

Paris-Nice par la Nationale 7 dans la journée, c'est possible, en partant très tôt et en arrivant très tard... Mais vous risquez d'en garder un très mauvais souvenirs : fatigue, stress, poids-lourds, etc, rien ne vous sera épargné. Dites vous bien que la Nationale 7 (ou la Nationale 6) doit se faire sans aucune notion de moyenne, tout juste quelques buts à atteindre pour les étapes. Et n'oubliez pas de faire des photos !

Deux jours semblent être un minimum. L'idéal étant de faire étape après Lyon, comme à l'époque. Voici un planning qui vous permettra de prévoir vos arrêt...
 Trois jours vous permettent de trainer un peu, et de ne rien rater, ou presque. Nous vous conseillons de commencer par des étapes plus longues au Nord, et plus courtes en approchant de l'arrivée. Si vous décidez de descendre en quatre jours ou plus, pas besoin de planning, vous roulerez le nez au vent ! Voici un programme pour trois jours :

Les autres questions, pour bien réussir son voyage :











03/11/2012

Prendre la Nationale 7 Aujourd'hui - 5 : Retrouver l'ancienne route...


Prendre la Nationale 7 aujourd'hui
Comment retrouver l'ancienne route ?

C'est une question qui revient souvent, surtout depuis le transfert du réseau vers les départements. Mais rassurez-vous, si elle ne s'appelle plus Nationale 7, la route, elle, est toujours là !

L'ancienne via Aurelia dans l'Esterel (Var)
La difficulté, c'est de la suivre l'itinéraire original le plus fidèlement possible, en évitant les trop grands détours. Certaines portions ont plus ou moins d'intérêt, surtout dans les grandes villes où subsistent moins de traces du passé... Il est donc important de bien préparer son voyage, avec des cartes routières.
Pour notre part, nous utilisons le plus
souvent cet atlas Michelin format A4,
facile à manipuler en voiture...

Evitez d'emblée les cartes à trop petite échelle, style carte de France complète au 1/1000 000e : elles ne sont pas assez détaillées. Une série de cartes ou un atlas Michelin au 1/200 000e sont des outils parfaits : non seulement vous y trouverez l'intitulé exacte de toutes les routes, matérialisée par les panneaux indicateurs sur le terrain, mais ces cartes vous permettent de retrouver facilement l'ancien itinéraire, sachant qu'à l'origine, la route traversait tous les villages. Vous pouvez visualiser cette carte sur le site Viamichelin.

Ci-contre, à droite : Extrait d'un atlas Michelin, région de Bonny sur Loire (Loiret). On distingue bien l'ancien tracé, à travers la ville, et la déviation, le long de la Loire. En poussant plus loin, on retrouve même l'ancienne route de poste au sud de la ville, parallèle à la N7. L'idéal, c'est de récupérer quelques vieilles cartes Michelin des années 30 ou 50. En comparant avec celles d'aujourd'hui, vous aurez la vision exacte de la vieille route.

Ci-dessous, deux estraits d'une carte Michelin. La Nationale 7 a bien changé de Brignoles à Flassans dans le Var... Depuis, elle s'appelle même DN7 !

Carte Michelin 1935

Carte Michelin 2010

Pour suivre l'itinéraire sur le terrain, le mieux est de surligner la carte moderne avec un stabilo, ou de dresser une liste des changements par rapport à la route moderne (Exemple : "Déviation à Brignoles - suivre centre-ville")

Si vous utiliser un GPS, sélectionnez la fonction « sans autoroute », vous resterez ainsi sur la route. Mettez en mémoire une ville tous les 30 kilomètres à peu près : vous serez certain de suivre l'ancien tracé.

Le Road-book complet de la Nationale 7 est maintenant en ligne.

Les autres questions, pour bien réussir son voyage :








02/11/2012

Prendre la Nationale 7 Aujourd'hui - 6 : Avec quoi ?


Prendre la Nationale 7 aujourd'hui
Quel véhicule choisir ?

Voir défiler les platanes les cheveux au vent... On rêve tous d'une descente de la Nationale 7 sous le soleil, au volant d'un cabriolet rétro, ou au guidon d'une Harley Davidson...

Et pourtant... Êtes-vous sûr qu'il s'agisse là du véhicule idéal ? En fait, tous les véhicules sont bons pour descendre sur la Côte d'Azur, mais tous ont des avantages et des inconvénients, ça dépend surtout de ce que vous voulez faire pour le voyage...

En voiture moderne

« Les Plus » : Si vous êtes pressé d'arriver, ça va plus vite, bien sûr, même en respectant le code de la route. La fiabilité est meilleure, vous risquez moins la panne. En hiver, le chauffage et les essuie-glaces sont plus efficaces. C'est aussi plus pratique si vous voulez faire des photos, lorsqu'il faut souvent s'arrêter et repartir (Quoique... Voyez plus bas les avantages des anciennes pour ça). Méfiez-vous quand même des arrêts brusques («Ho ! Regarde la vieille pub, là !»), qui peuvent surprendre les autres autombilistes.

« Les Moins » : Ça n'a pas le charme, ni le bruit, ni les courants d'air des autos anciennes. Si la clim est parfois agréable en été, elle ne vous permet plus de suivre l'évolution des senteurs tout au long de la route, ni d'écouter chanter les cigales, à moins de rouler vitres ouvertes, ou en cabriolet. Pour les photos, lorsqu'on s'arrête souvent, la ceinture de sécurité, qu'il faut sans arrêt décrocher et remettre, devient vite contraignante. Même chose lorsqu'il faut sortir (s'extirper !) du fond d'un coupé ou d'un cabriolet...


En voiture ancienne

« Les Plus » : Vous faites la route dans les mêmes conditions qu'à l'époque, dans le même esprit. Et c'est même plus agréable avec une populaire qu'avec une sportive : le rythme de circulation étant assez élevé aujourd'hui, vous trouverez peu de véhicules susceptibles de vous ralentir. D'une manière générale, les autres usagers font attention à vous, ou se méfient. Du coup, ils sont moins surpris si vous vous arrétez pour faire une photo ! Lorsque vous vous arrêtez souvent, pour faire des photos ou regarder le paysage, l'absence de ceinture de sécurité facilite la vie...

« Les Moins » : Ça va moins vite, mais est-ce vraiment un « moins » ? Certains autres usagers sont parfois excédés par la vitesse relative des vieux véhicules (une 2CV AZ en côte peut tomber en dessous de 25 km/h...) et peuvent le traduire dans leur comportement (klaxon, queue de poisson...). Le risque de panne est plus important, mais une bonne préparation peut le limiter au maximum (voir la page spéciale sur la préparation des anciennes). Enfin, en matière de sécurité ou de tenue de route, une vieille voiture est forcement plus dangereuse. A vous d'être vigilant, et de surveiller les autres en permanence.


À moto (ancienne ou moderne...)

« Les Plus » : La liberté est totale, et les arrêts faciles. Les embouteillages éventuels ne sont plus un problème, la circulation est beaucoup plus simple, le stationnement aussi. En été, il fait moins chaud sur la route, mais gare aux coups de soleil !

« Les Moins » : Le climat reste un facteur important, et la belle balade se transforme vite en cauchemar, dans le froid ou sous la pluie. On ne peut pas emmener beaucoup de bagages, à moins d'ateler un side-car... Attention à la sécurité, le risque d'accident est toujours plus présent sur la route que sur l'autoroute...


Conclusion

Descendre sur la Côte, c'est quand même plus sympa à faire en voiture ancienne. Mais ça doit rester un plaisir, et pas devenir une contrainte. Si vous avez la chance d'en posséder une, prenez-là si vous avez le temps, la place, et s'il fait beau... En tout état de cause, ne partez pas en ancienne sans un minimum de préparation, c'est l'objet de la dernière page de ce dossier !

Enfin, ne perdez jamais de vue que la route reste dangereuse, que le moindre arrêt peut se transformer en accident... Soyez toujours très prudent, les autres usagers sont rarement, comme vous, "en visite" sur la Nationale 7...

Les autres questions, pour bien réussir son voyage :







01/11/2012

Prendre la Nationale 7 Aujourd'hui - 7 : Bien préparer sa voiture.


Prendre la Nationale 7 aujourd'hui
Comment bien préparer sa voiture ancienne ?

Bon, ça y est, c'est décidé, vous allez descendre la Nationale 7 avec voiture ancienne. Oui, mais... Sera-t-elle capable de faire le voyage ? Dans quel état se trouve-t-elle exactement ? Un minimum de préparation est nécessaire pour éviter les mauvaises surprises et limiter les risques...

Cette page ne s'applique qu'aux véhicules anciens, les "modernes" ne risquant pas grand-chose (controlez quand même la pression des pneus et les niveaux avant de partir). Nous parlons de voiture ancienne, mais c'est aussi valable pour les motos et, pourquoi pas, les camions.

Avant toute chose, faites le point sur l'état général de votre auto, et roulez avec, même dans des conditions difficiles (dans la chaleur et les embouteillages). Si vous avez déjà peur qu'elle ne lâche en allant chercher le pain à 10 kilomètres, ce n'est peut-être pas la peine d'envisager de partir plus loin... Faites au moins 200 à 300 kilomètres dans les deux mois avant le départ, ça vous permettra de mettre à jour d'éventuels problèmes...

Enfin, dernière chose avant de vous laisser suivre les conseils ci-dessous, nous vous conseillons de souscrire une assistance complémentaire auprès de votre assureur. Ça ne coute pas grand-chose, les assureurs savent bien que la majorité des collectionneurs ne s'aventurent pas très loin de chez eux...). Dans le pire des cas, votre voiture sera dépannée jusqu'au garage le plus proche et vous, vous reviendrez par le train...

Bonne Route à tous, et envoyez-nous vos plus beaux souvenirs !

10 conseils pour la préparation des véhicules :

1 - Voiture en bon état. C'est le minimum. Si une bielle cogne, vous n'irez pas loin...

2 - Contrôlez les niveaux d'huile moteur, de boite et pont.
Mieux : vidangez-les, et changez le filtre à huile si il y en a un.

3 - Contrôlez l'état des vis platinées, des bougies, des fils de bougies et de la tête d'allumeur.
Mieux : changez-les préventivement.

4 - Contrôlez l'état des courroies de dynamo-pompe à eau. Mieux : changez-les aussi.

5 - Contrôlez le circuit de refroidissement (durites) et l'état du radiateur : la Vallée du Rhône et le Var en juillet, ça chauffe ! Un coup de produit nettoyant et détartrant si votre moteur est assez ancien serait pas mal, mais ne le faites pas la veille du départ.

6 - Contrôlez le circuit de charge de votre dynamo et du régulateur, et, très important, l'état du roulement de dynamo : nous avons vu plusieurs autos immobilisées par un simple grippage de ces roulements.

7 - Contrôlez vos pneumatiques : leur usure et la pression de gonflage, sans oublier la roue de secours !

8 - Contrôlez l'état du pot d'échappement : on a jamais vu un petit trou se boucher, mais toujours s'agrandir...

9 - Contrôlez l'état des freins (épaisseur des garnitures, fuite) et des roulements de roues (si ça grogne avant le départ, ça ne va pas s'arranger sur la route !).

10 - Contrôlez la présence obligatoire d'un gilet jaune de sécurité, à portée de main du conducteur, et d'un triangle de signalisation dans le coffre. Attention, vous risquez 135 euros d'amende si l'un de ces équipement manque


Outillage et des pièces de rechange à prévoir :
  • Un gilet fluorescent et un triangle de sécurité : il vaut mieux se faire voir lorsqu'on est en difficulté sur le bord de la route. Ces équipements sont maintenant obligatoire.
  • Un cable ou une barre de remorquage. Vérifiez avant de partir s'il est possible de les fixer facilement à l'avant de votre auto, sans défoncer le pare-choc ou la jupe
  • L'outillage courant et les outils spécifiques à votre auto (genre clé à pipe de 14 pour démonter le ventilateur des 2CV, ou le carré spécial pour les bouchons de vidange).
  • Un bidon d'huile moteur, un bidon de liquide de refroidissement, un petit jerrycan (en cas de panne d'essence). Éventuellement du liquide de frein silicone si votre auto en est équipée. On n'en trouve pas toujours partout, surtout le dimanche !...
  • Du fil de fer, de la bande adhésive, des chiffons, de la durite à essence (du bon diamètre !) et du dégrippant.
  • Des cables de batterie et éventuellement un chargeur.
  • Des bougies de rechange, un jeu de vis platinées, un condensateur, un doigt et une tête d'allumeur, une bobine.
  • Une chambre à air à la dimension de vos pneus, en plus de la roue de secours. Certaines dimensions anciennes ne sont plus en stock chez les garagistes, et cela vous permettra de faire réparer facilement et rapidement.
  • Eventuellement une pompe à essence de rechange.


Les autres questions, pour bien réussir son voyage :








30/10/2012

Epoqu'Auto - 9 10 - 11 Novembre 2012


Vous avez envie de parler de Nationale 7 avec Thierry Dubois, ou de faire dédicacer un album de la collection Calandre chez Paquet ? Alors rendez-vous à Epoqu'auto, dans le Hall 2.1, vous y retrouverez plusieurs dessinateurs des éditions Paquet !

EPOQU'AUTO - Eurexpo Lyon 9 - 10 - 11 novembre 2013
Editions Paquet, Hall 2.1 - Stand UX 28/29


21/10/2012

Vignoles 2012 : Bourse et Retrocamping


La 12e traditionnelle Bourse des Chevronnés de Bourgogne aura lieu le dimanche 28 avril 2013 au château de Vignoles, près de Beaune (Côte d'Or). Ce rendez-vous annuel est toujours très attendu des collectionneurs. 

Après un essai concluant l'année dernière, les organisateurs ont décidé d'organiser un Camping à l'ancienne pour accueillir (à titre gracieux) les amateurs du vendredi après-midi au lundi matin... une manière bien sympa d'entamer la saison 2012 !

Renseignements :
Les Chevronnés de Bourgogne
Tél : 03 80 51 83 44
www.leschevronnes.fr
leschevronnes@wanadoo.fr

15/10/2012

850 véhicules bloqués à Lapalisse !


Rassemblement au petit matin sur l'aire des Vérités.
Alors que la météo prévoit un temps plutôt mitigé, c'est un grand soleil qui se lève sur l'Aire des Vérités, à l'entrée Nord de Lapalisse. C'est là que se rassemblent les participants à cette manifestation hors du commun : il ne s'agit pas d'un simple rassemblement de voitures anciennes ou d'un défilé dans la ville, mais de la reconstitution de la circulation des années 1960. Les critères sont précis : tous les véhicules construits entre 1935 et 1965.


Descente vers le centre ville. on aperçoit le château au fond.
Citroën Ami 6 et Ford 12M
Dès 9h30, les premières voitures descendent vers le centre ville. Il y avait 650 véhicules pré-inscrits, ils seront plus de 850 au total ! Et ça n'est que vers 12h30 que les derniers quitteront l'Aire des Vérités. L'accueil dans le centre ville est à la hauteur de l'événement : l'enthousiasme que suscite le passage de ces voitures rappelle beaucoup de souvenirs aux anciens, et fait rêver les plus jeunes !


Renault Goelette et Floride
« Dis, Papa, c'est encore loin, la mer ? »  Chevrolet 1956
Les Gendarmes de l'APTG (Association du Patrimoine et des Traditions de la Gendarmerie) assurent la circulation avec une efficacité digne de la grande époque, ajoutant une sacrée note d'authenticité. Lorsqu'ils arrivent à sortir de la ville, les véhicules ont encore quelques kilomètres à parcourir sur l'ancienne Nationale 7 par St-Prix : on y retrouve vraiment la circulation d'époque...
Les Gendarmes au carrefour de St-Prix


Le pont sur la Besbre. Unic V8 et Vespa 400 : les extrêmes !
Peugeot 403 et Citroën Traction Avant.
Pas facile de rentrer dans Lapalisse, même en arrivant par le sud !
Le centre de Lapalisse est tellement engorgé qu'il devient quasiment impossible d'y retourner. Beaucoup s'arrêtent alors sur le bord de la route pour le pique-nique... et le spectacle, en voyant passer de façon ininterrompue tous ces véhicules, la plupart surchargés de bagages. Car c'est ça, l'Embouteillage de Lapalisse : on ne vient pas seulement en voiture ancienne, on charge sa voiture et on s'habille comme à l'époque. Certains ont même prévu de jouer de petites saynètes (dispute, pannes, vraies ou fausse) pour la plus grande joie des spectateurs !


L'embouteillage comme si vous y étiez, dans une Mercedes 180.
Pique-nique au bord de la Nationale 7, aux carrières de St-Prix. 
On s'installe pour regarder passer les voitures...
Un ensemble très apprécié, le Berliet TLR d'Olivier Leloup et sa remorque Azur.
Au premier plan, une Terrot 500 de la Gendarmerie.
L'après-midi est plus calme, même si la circulation est toujours difficile. Plusieurs animations sont prévues sur la place du Général Leclerc. Richard et sa Station 1960 assurent bien sûr le service graissage et les gendarmes continuent à régler la circulation, pour l'objectif des photographes....


Richard le Pompiste, toujours présent !
Simca 1000, Renault Dauphine et Peugeot 203... La vraie Nationale 7 !
Au final, le contrat est largement rempli : ce quatrième embouteillage de Lapalisse est une réussite. Les 850 véhicules étaient venus s'embouteiller, ils ont été servis ! On a même atteint un maximum, et il conviendra de faire évoluer la manifestation pour la prochaine édition, en 2014, avec plus de circulation sur l'ancienne Nationale 7, entre St-prix et St-Martin d'Estreaux... Ça tombe bien, la voie rapide qui prolonge la déviation sera opérationnelle pour détourner la circulation "moderne" dans le secteur...


Un petit soucis ? La Juvaquatre du Secours Routier est là !
Vous trouverez beaucoup de photos dans le groupe Nationale 7 sur Facebook, et sur ces pages :

• Les photos de Marc Noordink, venu de Hollande.


Les photos de Christophe Delu, de l'amicale R16


Les photos de Marcel Bader, venu de Suisse.

Les photos du forum Digue-Ding-Dong

Les photos du forum Ami 6

Les photos du Club  Peugeot 203-403 Franc-Contoises

Les photos d'Antonio Pais

Les photos de Fred Courrier

Les photos du Retro Mobile Club Dompierrois

• Participez au concours photo de la Communauté de communes du pays de Lapalisse, et sur le blog de l'embouteillage !

La Video de Gérard Barbier - 1ère partie


La video de Gérard Barbier - 2e partie


La video de Marc Noordink

La video de Xavier Hory, en Estafette de Gendarmerie...

La video de Dominique Webb

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Les photos illustrant ce post sont de Thierry Dubois, Aubéri Etienne, Didier Vertongen, Michel Dartevelle et l'APTG.